Désigner le capitalisme comme cause de tous nos maux est une manière certaine de ne pas parler des problèmes. D’ailleurs de quel capitalisme s’agit-il ? Il n’y a rien de plus opposé que le capitalisme des trente glorieuses de ce que nous vivons aujourd’hui. Accuser un système permet de s’absoudre de nos propres fautes. 

Si le « capitalisme » a perduré au delà du marxisme, c’est qu’il n’était pas totalement idéologique et qu’il a préservé des espaces de liberté dans lesquels il a été possible de créer des formes nouvelles de richesses. C’est la fermeture de ces espaces qui semble aujourd’hui la source de nos problèmes. Ce n’est d’ailleurs pas la liberté qui a été réduite, c’est la possibilité de la financer qui a été supprimée par une OPA sur la monnaie, devenue outil de prédation ultime.

Bien plus que de combattre un système, il convient de réduire la capacité de prédation de quelques-uns qui semblent plus écouter Satan que Dieu. Ces personnes ont perdu toute capacité à prendre en compte les besoins de l’humanité par un déni de notre propre humanité.

C’est bien de cela qu’il s’agit. Que ce soit dans une idéologie où par cupidité. Toutes les idéologies se développent en définissant un camp du bien qui combat le camp du mal dont on dénie l’humanité pour mieux le combattre. C’est un mensonge car le bien et le mal sont en nous tout autant que chez les autres. 

Combattre les comportements mauvais se fait par la loi et non par la guerre. nous ne pourrons obtenir un résultat que si nous faisons pression sur ceux qui votent les lois, quels qu’ils soient. Nous savons déjà que la majorité de ceux qui font les lois aujourd’hui sont acquis à ce système de prédation dont ils récupèrent les miettes. Le vote n’a plus aucun sens aujourd’hui, car seuls ceux qui acceptent la prédation peuvent se présenter. Satan semble présent presque partout et seul Dieu peut l’écarter. Tirons-en les conséquences.