« Christine Lagarde (ancienne directrice générale du
F.M.I.) qui choisit quelle politique appliquer au sein de l’Eurosystème. »
- Avant d’être catapultée au FMI, Christine
Lagarde a été de 1995 à 2002, membre du cercle de réflexion enter for Strategic
and International Studies(CSIS), où elle coprésidait la commission Action États-Unis-UE-Pologne
avec Zbigniew Brzeziński. Elle a aussi été ministre de l’Économie, des Finances
et de l’Emploi (transformé ensuite en ministère de l’Économie, de l’Industrie
et de l’Emploi) de 2007 à et a fait l’objet d’une enquête pour « complicité de
faux » et « complicité de détournement de biens publics » au motif qu’elle se
serait personnellement impliquée dans un processus qui comporterait « de
nombreuses anomalies et irrégularités » dans l’affaire
Tapie-Adidas pour lequel elle a été déclarée coupable de « négligence »,
mais dispensée de peine et de l’inscription de cette condamnation à son casier
judiciaire, en raison de sa « personnalité » et de sa « réputation
internationale » (sic). Il ne s’agit donc pas exactement d’une oie blanche, et
ses actions ont toujours servi les intérêts des Etats-Unis où elle a étudié de
1974 à 1977 grâce à l’association American Field Service et où elle a été
diplômée du lycée Holton-Arms School à Bethesda (Maryland), et effectue un
stage au Capitole en tant qu’assistante parlementaire de William S. Cohen,
représentant du Parti républicain du Maine, devenu ensuite secrétaire à la
Défense de Bill Clinton.
- La politique qu’elle « choisit » d’appliquer
est celle de la FED, la maison mère du système dollar-euro.
- Ce n’est même pas la FED qui détermine la
stratégie financière de l’empire US, mais le lobby des banquiers privés. Les
dettes des états ne sont d’ailleurs pas contractées auprès d’autres états ni de
la banque centrale comme c’était possible en France avant la loi Pompidou, mais
auprès de ces banques privées qui ont tout intérêt à enfoncer le bouchon.
Tout ça pour dire que les « crises » ne sont pas
des fléaux météorologique, mais des cycles mécanique permettant aux créanciers
de faire éclater les bulles financières en ruinant les petits porteurs qui se
font avoir à tous les coups, ce qui ne serait que le retour du bâton qu’ils ont
donné pour se faire battre, mais surtout en renflouant leurs trésoreries avec
ce qu’on appelle « inflation » qui n’est que la dévaluation des
monnaies compensée par la hausse des prix au détriment des salariés-consommateurs.
Alors, la BCE, pouêt-pouêt !