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Commentaire de velosolex

sur Le prénom fait-il « l'homme » ?


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velosolex velosolex 25 octobre 2022 14:36

Le nom de famille m’apparait bien plus déterminant que le prénom. Surtout avec une particule pour attacher les wagons de la fortune et du carnet d’adresses. A moins que les parents, de façon crasse et imbécile, ne succombent à un prénom connotant l’endoctrinement, tel « Benladen », un jour de cuite ou d’inconscience, lié à la naissance, qui amène parfois des excés

Il vaut mieux avoir un nom d’origine Française, qui a défaut de ne pas ouvrir forcément des portes, ne les ferme pas. Mais les noms de famille d’origine europeennes ne sont pas stigmatisants. Il vaut mieux s’appeller « Johnson » tout de même que Lopez, et même que « Bidochon », qui est devenu ridicule en rapport avec la BD du même nom. 

Une bonne éducation, et une enfance harmonieuse sont les meilleurs gages pour l’avenir. Tant pis si on s’appelle « Gérard », qui est devenu « grave ». Un prénom démodé donné maintenant à quelques dizaines d’unités. Que les petits « Gérard » se rassurent. Leur prénom, donnant lieu à un prix gag « le Gérard d’or ! » va redevenir bientôt tendance, après la déscente aux enfers liés au gag de Coluche, et à la personnalité de Depardieu.

Cela est du à la loi du marché, et de l’eternel retour, cher à Frederic Nietzche, un nom diffficile à porter à la même auteur. Moins grave tout de même que « Fourniret ». Je me souviens comment Antoine et Arthur dans mon enfance faisaient datés, et donnaient matière à moquerie. Il faut dire maintenant « stigmatisation ». . Ne croyez jamais être original avec un prénom, et évitez celui de « Vladimir », comme celui d’ « Adolph, est tombé en désamour.

Les »Sébastien« sont ils plus doux et moins ambitieux que les »Alexandre« , même si ceux ci ne sont pas grands, et qu’ils n’ont jamais entendu parler du feuilleton que je regardais dans mon enfance : »Belle et Sébastien«  ?...Des études en tout cas récentes ont montré que des sosies, sans aucun lien de famille, sans ne s’être jamais vu, ont des comportements, des gouts, et des psychologies semblables. Il est certain que nous renvoyons une image, et que nous nous structurons en rapport avec le ressenti que les autres ont de nous.

Sartre, je ne sais pas si c’est la faute à ce qu’il s’appelait »Jean Paul« deux noms d’apotres pour le prix d’un, l’a traduit dans son oeuvre, dans ce que l’on réduit dans le concept »l’enfer c’est les autres".... « Pourquoi  ? Parce que les autres sont, au fond, ce qu’il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous pensons sur nous, quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons des connaissances que les autres ont déjà sur nous, nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont — nous ont donnés — de nous juger. Quoi que je dise sur moi, toujours le jugement d’autrui entre dedans. Quoi que je sente de moi, le jugement d’autrui entre dedans. » (Jean Paul Sartre-interview, à propos de « l’enfer c’est les autres)

En tout cas, Sartre, même s’il était petit, maladif, laid et louché, n’a pas souffert d’un ostracisme franc, et même collectionnait les conquètes féminines. Ce serait il nommé Mohamed ou Adolph, Belle ou Sebastien que cela n’aurait pas changé grand chose. La grâce se trouvait comme le génie à un autre niveau que celui du registre de la préfecture faisant pourtant foi. .


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