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Commentaire de njama

sur Sur l'imposture du « droit à l'existence » de l'Etat d'Israël


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njama njama 7 janvier 21:12

@alinea
Bonjour, ou bonsoir
Je viens de découvrir par une improbable et inattendue connexion internaute sur RI l’ouvrage « Le mensonge d’Ulysse » d’un ancien déporté du nom de Paul Rassinier qui séjourna pour avoir été seulement résistant et communiste, comme nombre de déportés pour d’autres raisons variées dans les camps de Buchenwald d’abord avant d’être envoyé sur celui de Dora où sous terre se fabriquaient les V1 et V2 qui bombardèrent l’Angleterre.
J’avoue être resté scotché sur le récit qu’il fait, être tombé de ma chaise par moments !... la population des camps était pour résumer une sorte de « cour des Miracles », on y trouvait de tout, pas que des Juifs, ... et sûrement y avait-il eu des Tsiganes parmi eux... ce dont l’auteur ne dit rien... il ne fait état que de ce qu’il a vu et connu, assez froidement.
L’ouvrage détaille par ailleurs tous les signes d’identifications que ces prisonniers, pas tous de droit commun  portaient sur leurs tenues de bagne, ce qui était commode pour leurs geôliers de savoir à qui ils avaient affaire !

La population du camp, sa condition sociale et son origine, sont aussi un élément qui s’insurge contre son humanisation. J’ai déjà noté que le National-Socialisme ne faisait aucune différence entre le délit politique et le délit de droit commun et que, par conséquent, il n’y avait en Allemagne ni droit, ni régime politique différenciés. Comme dans la plupart des nations civilisées, il y a donc de tout dans les camps — de tout et autre chose encore. Tous les [40] détenus, de quelque catégorie de délit qu’ils relèvent, vivent ensemble et sont soumis au même régime. Il n’y a pour les distinguer les uns des autres que le triangle de couleur qui est l’insigne de leur délit.
Les politiques portent le triangle rouge.
Les droits commun, le triangle vert : nu, pour les
Verbrecher ou criminels simples ; agrémenté d’un S pour les Schwereverbrecher ou grands criminels, et d’un K pour les Kriegsverbrecher, criminels de guerre. Ainsi sont gradués les délits de droit commun du simple voleur à l’assassin et au pilleur d’intendance ou de magasin d’armement.
Entre les deux, toute une série de délits intermédiaires :
– Le triangle noir (saboteurs, chômeurs professionnels) ; le triangle rose (pédérastes) ; le triangle jaune fixé à l’envers sur le rouge, de façon à former une étoile (juifs) ; le triangle violet (objecteurs de conscience).
– Les gens qui, ayant fini un temps de prison déterminé, doivent ensuite accomplir ce que nous appellerions le doublage, ou la relégation à temps ou à vie, et qui portent en lieu et place de triangle, un cercle noir sur fond blanc avec un grand « Z » au centre : les libérés de la
Zuchthaus ou maison de force.
– D’autres enfin et qui portent le triangle rouge la pointe en haut : les délits bénins commis à l’armée et à propos desquels une condamnation a été prononcée par un conseil de guerre.
Il y aurait encore à ajouter quelques particularités dans l’écussonnage des détenus : le triangle rouge surmonté d’une barre transversale de ceux qui sont envoyés au
Konzett pour la deuxième ou troisième fois, les trois petits points noirs portés en brassard sur fond jaune et blanc pour les aveugles, etc. (...) pages 37 & 38 du PDF
https://textes.trusquin.net/IMG/pdf/ulysse.pdf


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