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Commentaire de Legestr glaz

sur Hydroxychloroquine, pourquoi DOIT-elle être mortelle !


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Legestr glaz Legestr glaz 6 février 10:42

@Legestr glaz

Suite : 

La conclusion des auteurs est celle-ci  :

... « Cette étude a confirmé que la pollution PM2.5 est d’une importance majeure pour la santé humaine. Bien que l’effet direct de la pollution sur la santé soit bien établi, il montre que les PM2,5 ont également un fort effet indirect sur la mortalité du Covid-19 via l’inhalation et des facteurs irritants. »...

Une autre étude, américaine cette fois, d’avril 2020, montre très exactement la même chose (17). « Pollution de l’air et mortalité par COVID-19 aux États-Unis : forces et limites d’une analyse de régression écologique. »

« Nous avons constaté qu’une augmentation de seulement 1 μg/m 3 des PM 2,5 est associée à une augmentation de 8 % du taux de mortalité lié à la COVID-19. Les résultats étaient statistiquement significatifs et robustes aux analyses secondaires et de sensibilité. »...

Une étude suisse, de novembre 2020, élaborée par une équipe interdisciplinaire de l’Université de Genève et de l’école polytechnique de Zurich, « Des pics de particules fines peuvent moduler la propagation et la virulence du COVID-19 »,(18), montre une corrélation parfaite entre apparition des épidémie de maladies respiratoire hivernales et pics de pollution en Suisse, en Italie, en Espagne, en Grande Bretagne et en France. Cette corrélation parfaite repose sur les périodes d’inversion thermique au cours desquelles les niveaux de particules présentes dans l’air sont considérablement augmentés. Et cette étude fait référence à d’autres études, qui, elles aussi, démontrent les effets extrêmement nocifs des particules polluantes sur la santé humaine et l’émergence des maladies respiratoires, et d’une mortalité accrue, lorsque les niveaux de pollution s’élèvent. Extraits :

  • « Li et al. ( 2020) montrent que la pollution atmosphérique particulaire (y compris les particules ultrafines) est capable de provoquer une inflammation alvéolaire, favorisant ainsi la libération de médiateurs capables de provoquer des exacerbations de maladies pulmonaires et une coagulabilité sanguine accrue.

  • Dans un large échantillon de patients sub-urbains, il a été démontré qu’une exposition à court terme à une pollution élevée par les PM2,5 était systématiquement associée à une plus grande utilisation des soins de santé pour une infection aiguë des voies respiratoires inférieures chez les enfants et les adultes (Horne 2018 ).

  • D’autres études (par exemple, Chau et Wang 2020) a fait valoir que la survenue simultanée de maladies dues à des niveaux élevés de pollution atmosphérique aiguë dans divers organes indiquerait que le système immunitaire tente de défendre de manière conjonctive le corps humain contre une pollution atmosphérique persistante et croissante.

  • Les pics de concentrations de PM2,5 sont connus pour avoir par eux-mêmes de graves effets délétères sur la santé (Díaz et al. - 1999) présente la première ligne de preuves d’un lien entre des profondeurs optiques d’aérosols plus élevées et une mortalité accumulée en Allemagne, en Italie et en Espagne. ( … Diaz et al :Non seulement les modèles ont donné de bons résultats avec des coefficients de corrélation entre les valeurs prédites et observées, mais ils ont permis de quantifier l’impact de la pollution de l’air sur la mortalité et la morbidité (avec des augmentations allant de 1,8 % à 12 % de mortalité et de 2,3 % à 18 % de morbidité pour une augmentation de 25 microg/m(3) des polluants). Par ailleurs, il convient d’attirer l’attention sur le constat que le modèle s’est avéré facile à mettre en œuvre et à exploiter en routine...).





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