Si le gouvernement Valls II n’a pas le soutien de sa majorité, Hollande doit donc savoir qu’il prend le risque, en cas de dissolution suivie d’une victoire de l’UMP, d’être lui même contraint à la démission, estime le parti d’opposition. Comment ? Dans une tribune cosignée avec Gérard Larcher (publiée par Le Figaro du 17 avril), Accoyer est allé chercher ses références sous la IIIe république : « Après la victoire du cartel des gauches aux élections législatives, en 1924, la majorité de la Chambre des députés a refusé d’entrer en rapport avec le Président de la République de l’époque, Alexandre Millerand. Celui-ci n’a eu d’autre issue que de se démettre de son mandat. »