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ddacoudre ddacoudre 15 novembre 2007 23:45

Bonjour fred.

Ce n’est pas aussi simple que cela car la finalité est la privatisation à but lucratif. Cela a commencé dans les années 1976 lors des états généraux sur la sécurité sociale.

Les compagnies d’assurances privaient se portaient candidates pour entrer dans le processus de couverture sociale. C’était Chirac le premier ministre d’alors.

Le syndicats force ouvrière déjà dans le début des années 1970 conscient de cette évolution démographique et du développement des technologies réduisant l’emploie de main d’œuvre proposait une taxation machine, car il soutenait que les machines remplaçants les hommes poserait des problèmes aux organismes sociaux basés seulement sur la cotisation des salaires.

La proposition de cette organisation fut rejetée par le CNPF d’alors considérants que cela réfrènerait les investissements.

Donc malgré un accroissement de productivité sans égal puisque nous sommes passé de 1793 heures de travail en 1976 à 1355 en 2000 en produisant plus. En effet en 1886, 72 ,7% des français produisaient des biens, en 1999 seulement 29,1% produisent des biens. Il faut bien entendu rapporter ces chiffres aux nombres de français actifs et aux volumes de biens produits. Pour les biens il suffit d’ouvrir les yeux.

« En effet, en France de 1886 à 1999 les salariés du secteur agricole sont passés de 47% de la population active à 4,2%. Dans l’industrie c’est la productivité qui s’est accrue, les salariés sont restés stables passant de 25,7% à 24,9% des actifs, avec une crête à 35,9% en 1980. Quant aux services ils ont progressé de 27,3% à 70,9 % des actifs. Toutefois, il me paraît nécessaire de signaler que n’est pas estimé, le transfert d’activité de « services » qu’effectuaient elles-mêmes antérieurement les entreprises, et qui se trouvent aujourd’hui comptabilisés dans « les services ».

Cet accroissement de productivité du essentiellement à la robotique c’est traduite par des gains financiers dont les salariés ont bénéficié jusqu’en 1977 ou le premier coup d’arrêt fut donné par Raymond Barre, en mettant fin à l’indexation des salaire sur le coût de la vie.

Dans le même temps il appelait à l’investissement et à la mort des canards boiteux suivant son expression. Ce fut le début de la régression pour les salarié du privé et le début de l’amenuisement des ressources pour les organismes de sécu ou retraite pour le sujet, sans que les investissement machine qui donc ne bénéficiaient plus aux salariés ne soient jamais soumis à cotisation et donc pérenniser les systèmes sociaux. Rien ne nous oblige à rester sur la seule cotisation du salaire, ce n’est seulement qu’une question de volonté politique et de choix idéologique. N’ayant jamais eu un pays aussi riche, il n’y a qu’une raison idéologique qui peut suggérer une régression des avancés sociale des régimes de retraite.

En 1974 j’ai signé le premier accord d’entreprise instituant la cinquième semaine de congé payé, les entreprises en avaient les moyens le blocage n’était qu’idéologique. Quand la gauche l’a instauré, le pays ne c’est pas écroulé seul les canard boiteux sont morts comme toujours.

Et aujourd’hui l’on vous fait vivre les mêmes peurs en ne vous donnant que les chiffres qui la développe car cela concours au développement d’une idéologie libérale et capitaliste. Quelque part j’allais dire c’est le jeu car ce sont ce que pense beaucoup et que je ne partage pas. Le jeu c’est plutôt comme le dit Amartya Sen, qui a reçu le prix Nobel d’économie en 1998, de recevoir le retour de sa « capabilité » (ce que nous sommes capable de faire), et l’État a un rôle important à jouer pour promouvoir la liberté individuelle et non asservir les hommes à un outil de production.

Cordialement.


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