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N’oublions pas que les premières paroles d’Ingrid Bétancourt ont été pour les otages et son premier objectif, celui de les libérer, du moins d’oeuvrer dans ce but. D’autre part, est-ce que cette médiatisation a été un privilège particulier ? Il est même probable qu’Ingrid Bétancourt aurait aimé plus d’intimité. Si on lui avait posé la question, je suppose que sa réponse aurait été que son bonheur était surtout d’être enfin libre et de retrouver mère, mari et enfants. Donc je ne vois pas en quoi, elle-même a bénéficié de quoi que ce soit de plus que les autres otages, puisque le seul vrai, réel, tangible bonheur est celui de la liberté retrouvée.
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