Alors, mon cher Buildfreedom, le slogan, c’est toujours « ou bien la démocratie interne, ou bien l’efficacité » ?
Lorsque, aux municipales, pour être sûr d’obtenir le remboursement des frais de
campagne, on ne propose des listes indépendantes qu’à 15%
de l’électorat, on renonce à rivaliser avec les scores nationaux des partis
qui s’efforcent d’être présents partout. C’est ce qu’on appelle une
capitulation sans combat. En très rase campagne.
Des détails ? Consultez donc mes archives, elles sont faites pour ça : « Mesurons-nous autrement », « Nos 3,22% ».
En « optimisant » sa présence électorale, on se prive aussi de pouvoir mesurer ses progrès, au niveau national, d’une élection à l’autre. Que cela ne vous empêche pas de faire des comparaisons partout où c’est possible, mon cher Buildfreedom, notamment dans les 268 villes de plus de 10 000 habitants où des listes du MoDem ont été présentées lors des municipales de mars 2008. A mon avis, vous devriez constater une érosion moyenne d’environ 1%.
Cette stabilité quantitative dissimule peut-être une importante recomposition interne de l’électorat. Moins d’éleveurs de chèvres. Plus de petits commerçants. En tout cas, moins d’éleveurs de chèvres pédophiles, et plus de petits commerçants paranoïaques.
Mais ce n’est pas le score, le problème. C’est le rang. Il va désormais falloir lutter contre le tripartisme. Ça se complique.
Amicalement.