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Eloi 17 janvier 2009 10:16
Eloi

@ l’auteur

si ces "points de vue" peuvent vous aider à expliciter les notions complexes ci-dessus :

* la productivité est principalement issue de machines. Ces machines sont du capital. Il est donc "logique" que les revenus issus de la hausse de productivité aillent dans le capital. C’est donc là où ca coince et où la répartition des richesses défaille. Nous allons devoir revoir nos modèles capitalistiques pour permettre la redistribution des richesses permettant à ce capital-même d’avoir de l’intérêt (produire beaucoup). Sinon le système se cannibalise.

* un prêt est une promesse de remboursement. Si la richesse correspondant à ce prêt n’est pas fabriquée (à l’instant t+1) il va se produire mécaniquement de l’inflation (plus de monnaie pour une même richesse). Un prêt est donc une pollution : a chaque prêt : vous obligez vous et vos voisins a travailler plus pour produire plus de richesses pour éviter l’inflation. C’est pour ca que nos Etats ont un besoin désespéré de croissance : rattraper les promesses de création de richesse faites par tous les emprunteurs.

* aujourd’hui le rythme de l’innovation est inférieur à la hausse de la productivité. Comme vous l’avez dit : la quantité de travail diminue. On doit la répartir entre les citoyens, car le travail est un droit. Il est intéressant de noter que les hausses de productivité ont toujours servi jusqu’à récemment à accroître la population. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, et nous voyons arriver cette diminution de la quantité de travail

* notre civilisation est basée sur la consommation de masse, qui permet de centraliser le capital afin de réunir l’"intensité énergétique" permettant de franchir des seuils technologiques. Une fois ce seuil dépassé et le "prototype" optimisé, cette intensité peut diminuer à nouveau. Actuellement, on s’aperçoit que le seul qui peut réunir ce capital est l’Etat (profit incalculable). Le capital investi dans le luxe est en pure perte par rapport à un investissement "productif" (qui nous fait gagner un seuil). Le luxe, c’est général : c’est à peu près tous nos loisirs, en plus du luxe pour les riches.

Le système du dividende monétaire est un système alternatif à la monnaie-dette...

Cordialement, bon courage pour la suite



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