@Olivier Perriet
Je vais le redire. On positionne autrement le récit canonique d’émancipation et le récit de décolonisation : au lieu de se faire face en s’excluant, ou en tentant de s’exclure l’un l’autre, on les additionne parce qu’ils sont vrais dans ce qu’ils disent et faux dans ce qu’ils omettent. Ils sont comme deux pièces d’un puzzle qui se complètent.
Il en ressort qu’on quitte la substitution d’un récit par l’autre, qui est présenté comme le retour d’une vérité toujours connue et empêchée et on entre dans le perfectionnement de l’idéal égalitaire, lequel ne peut jamais être atteint.
Si cette réunion était tentée, ce serait les décoloniaux qui s’y opposeraient le plus, parce qu’ils perdraient la possibilité de vaincre, au sens le plus fort de ce mot : réduire l’autre.