Bonjour, zygzornifle
En effet. Et l’exécutif compte sur la démobilisation — et dans certains cas l’hostilité aux syndicats — de pas mal de monde :
Les électeurs macronistes.
Les retraités non macronistes qui approuvent la mesure des pensions minimales à 1200 euros.
Les salariés non concernés par la réforme.
Les travailleurs mal payés contents de travailler quelques mois (voire un ou deux ans) de plus car ils continueront de percevoir un salaire et non une pension synonyme de revenu diminué.
Les résignés.
Les passifs en toutes circonstances.
Les compatriotes qui craignent comme la peste le retour des galères liées aux blocages des raffineries et des réseaux de transport.
Tout cela pour dire qu’il faudra une très forte mobilisation dans les rangs de tous ceux qui n’entrent pas dans ces catégories.