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Catherine Segurane Catherine Segurane 1er novembre 2011 20:27

Covadonga écrit :


« yep à Ségurane bonjour , quelques soit les désaccords que j’ai avec Perseus il est l agréssé pas l’agresseur .Je suis surement un de ceux qui pronent plus que de la méfiance une 
vigilance féroce face à l’irruption de l’islam dans notre société , mais il ne me viendrait pas à l’esprit de faire la leçon et l’exegese du coran surtout face à des »croyants« qui manifestement l’on étudié. »
_____

Je réponds :

Loin de moi l’idée de me lancer dans une exégèse du coran, il ne m’intéresse pas suffisamment pour cela.

Toutefois, quand le coran a des implications politiques en France, ou qu’on s’en sert pour diminuer la liberté individuelle de Français (d’origine arabe ou pas), j’ouvre ma gueule et je dis que :

1 quelles que soient les prescriptions du coran, elles ne prévalent pas sur nos valeurs démocratiques ; donc peu m’importe la façon de traduire les passages qui disent peut-être que les femmes doivent rabattre leur voile ou un rideau ou je ne sais quoi sur leur poitrine ou sur leurs fesse ... peu m’importe ; la seule chose qui compte, c’est que ce texte n’a aucune autorité pour dire aux femmes françaises comment s’habiller

2 en France, on débat, et chacun a droit à la parole ; ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ; donc, nous n’avons pas à accepter ce genre d’arguments de la part de muzz :

- est-ce que tu as lu le coran tour te permettre d’en parler ?

(si on répond oui) ;

- ah bon ... tu as lu le coran ... mais l’as-tu lu en arabe ... parce que les traductions, tu sais ...

Bref, la Française lambda ne remplit jamais les conditions pour avoir le droit de discuter sur ce fameux texte coranique.

Texte que pourtant on lui cite pour lui demander de lui reconnaitre de l’autorité : « pour le voile, le coran prescrit que ... »

Donc : on nous cite le texte, mais nous n’aurions pas le droit de le discuter.

C’est vraiment nous prendre pour des cons.

Je réponds à deux niveaux :

- d’un point de vue politique, le coran et les textes para-coraniques n’ont pas valeur de loi en France

- d’un point de vue intellectuel, chacun a le droit de se livrer aux exercices qui l’interessent, par exemple (s’il en a les capacités) chercher quelle est la bonne traduction pour les mots controversés, ou chercher quel a été le processus de composition du texte ; bien sur, si on n’est pas universitaire soi-même, on se réfère aux travaux d’universitaires qui savent ; mais j’ai bien dit : d’UNIVERSITAIRES ; pas de religieux.



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