Ceux qui dorment à même la rue, à Paris en tout cas, sont le plus souvent des gens d’Europe de l’Est, plutôt jeunes, et en général alcoolisés. C’est la liberté de passer les frontières qui leur permet d’échouer sur nos rives. Et ce sont eux qui sont, en général, à l’origine de bagarres parfois mortelles. Les vraies victimes de la crise sont entassées dans de petits logements et renvoyées loin en banlieue. On parle peu d’eux car c’est moins spectaculaire. Et bien souvent ils passent après les bénéficiaires du regroupement familial pour l’accès aux logements sociaux.