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Brath-z Brath-z 26 mars 2012 17:39

Hijac > D’une, on n’a jamais vu qu’une question d’orientation en politique étrangère fut jamais déterminante (exemple : Sarkozy le super atlantiste est aujourd’hui considéré dans les chancelleries américaines comme un nationaliste et anti-américain de base), et de deux Jean-Luc Mélenchon ne fait rien d’autre que de demander l’application du droit international, ce qui est une position classique à gauche, que l’on retrouve chez des gens aussi peu soupçonnables d’atlantisme que Hugo Chavez, par exemple.
Enfin, j’invite tout le monde à aller voir la vidéo que Hijac a mise en lien, car elle montre très bien comment Mélenchon est un opposant résolu des aventures militaires de l’OTAN.

Retranscription de l’extrait :

[juste avant l’extrait, Mélenchon expliquait qu’à partir du moment où Hassad a fait tirer sur le peuple, il a perdu toute légitimité, position classique de la gauche en la matière]

Jean-Luc Mélenchon :
Alors bon, c’est toute la difficulté, vous savez. Il y a des gens qui, en chambre, ont réglé le problème : « il suffit de », « y a qu’à », « faut qu’on », etc. Mais c’est une poudrière, cette zone, donc il faut agir avec beaucoup de discernement.
Moi je pense que nous avons intérêt à frapper cette famille et les familles qui dirigent au portefeuille, à la caisse, parce que c’est la seule chose qui les impressionne, plutôt que d’imaginer une intervention militaire. Car les interventions militaires dans un premier temps apparaissent comme très satisfaisantes, on a beaucoup de matériel qui est sur le terrain, et puis après, on s’aperçoit qu’on a donné le pouvoir à des milices, et à celles qui sont le mieux armées. C’est ce qu’il s’est passé, hélas, en Libye. Quand une révolution citoyenne devient une guerre civile...

Anne-Sophie Lapix :
Il y a une période d’adaptation. Une période, effectivement, de confusion...

Jean-Luc Mélenchon :
Ben écoutez : 10 ans d’occupation de l’Afghanistan n’ont rien donné, des années d’occupation de l’Irak non plus, donc au moins ça mériterait qu’on réfléchisse un instant sur la manière de bien faire. En tous cas, moi je, naturellement, je n’y peux rien - et vous non plus -, ces décisions se prendront aux États Unis, comme vous le savez aussi bien que moi, et je souhaite qu’ils ne décident pas d’aggraver encore la pagaïe dans le coin par une intervention militaire.
Alors on a parlé de couloir humanitaire, c’est une idée très intéressante ; elle présente un inconvénient : c’est qu’il faut le protéger. Donc il faut envoyer des militaires. Et comme la dernière fois, ça a mal tourné, en Libye, enfin pour ceux qui n’étaient pas d’accord avec l’intervention militaire, il y a maintenant dans la communauté internationale une certaine stupeur et méfiance à l’égard de ces décisions qui semblent d’abord être très efficaces et qui ensuite s’avèrent être désastreuses
[référence directe au détournement en guerre illégale de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l’ONU par l’OTAN et la coalition internationale en Libye].


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