Bravo pour votre article éclairant, mais qui risque de passer pour « prosarko » - si on s’arrête au titre - alors qu’il n’en est rien.
« Un héros musilien, pétri de qualité dont on ne voit jamais la couleur. La condition post-adamique de l’homme qui voulait trois milliards. Souffrant, dans l’irrésolution de son papillonnage programmatique, les flux et reflux de son incompétence. »
Jolie formule, mais qui risque d’être incompréhensible pour les « non initiés »
« Les pouvoirs qu’il n’a pas, « Sarko » se les arroge dans les affaires de main courante. Ce que ses prédécesseurs considéraient comme l’intendance et déléguaient à leur ministre, Sarkozy s’en empare et ne lâche plus l’affaire. Sarko s’ingère partout où on ne l’attend pas (une mauvaise habitude). Ainsi à la télévision. »
No comment
« Nombre de journalistes ne lui pardonnent pas - et ne lui pardonneront jamais - d’avoir fait réviser la loi de manière à nommer, et révoquer à sa guise les présidents de France Télévision, de Radio France, ainsi que trois des neufs censeurs du CSA. Il achevait ainsi de faire de ces trois organisations des entreprises Sarkocéphales. »
Trop c’est trop, il faut savoir s’arrêter, ce n’est apparement pas le cas de « l’homme qui voulait trois milliards ». Encore merci pour cette approche originale du « phénomène », ou plûtôt épiphénomène.