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easy easy 5 décembre 2012 20:11

Un concept, quel qu’il soit, quand on le découvre d’un autre, on y est sensible et on peut venir à se fonder dessus.

Dans l’Histoire, je n’ai jamais vu le concept de massacre pour refus de conversion avant l’abrahamisme. (Pas de forçage chez les Perses, pas non plus chez Alexandre, pas non plus chez les grecs ni les romains d’avant le christianisme).

Les Saxons que Charlemagne a forcé de choisir entre conversion et décapitation avaient visiblement découvert ce concept. Ils n’y ont tellement pas cru, ça leur semblait si incroyable qu’ils sont tous refusé : 4500 décapitations.
Après que les femmes et enfants déportés ont raconté ça à d’autres et que chacun a médité dessus, les Saxons ayant échappé au massacre ont commencé à y croire à intégrer cette diablerie. Et quelques années plus tard, sans pour autant concevoir d’imposer le même genre de choix, ils ont fait des descentes vers le Sud pour y saccager tout ce qui était chrétien.

Une fois que les chrétiens ont initié le monde entier au principe de « La conversion ou la mort », le monde entier a pigé le concept et beaucoup l’ont à leur tour utilisé.

Sauf donc à ce qu’il soit démontré que ce genre de forçage fanatique a existé avant Abraham, ses zélateurs ont enfanté du diable. 



Sur Monica

Au cinéma comme dans la vie, la belle c’est une chose, le contexte autre chose et ce n’est que quand ce contexte a des couleurs de crac-crac qu’on est fondé à trouver la belle appétissante, dans la mesure où elle sait et veut ce contexte. 

Si la belle choisit le contexte, le décor, la musique, l’éclairage et qu’il est crac-crac, ya pas photo, on peut y aller, elle sera contente. Si le contexte n’est pas crac-crac et qu’on la trouve désirable, c’est qu’on se passe de son avis.

Dans un film sur l’après guerre en Sicile, Monica est lynchée par des villageois jaloux. Si vous la trouvez appétissante quand elle est rouée de coups, c’est que vous n’avez cure de ce qu’elle ressent.

Les Femens.
Lorsqu’elles sont sur quelque terrasse avec des couronnes de fleurs sur la tête, sans slogan noir sur le corps, on a le droit d’y voir une installation buccolique et de les trouver alors croquantes. 
Quand elles font du bazar dans l’église, scient une croix ou s’enfilent un poulet, ça n’a plus rien de glamour et elles le savent.
Et quand le décor qu’elles veulent est une manif qu’elles attaquent, elles invitent encore moins à l’hédonisme. 
Elles jouent donc parfois du glamour pour attirer mais le plus souvent elles jouent du trash. 
Elles sont donc le plus souvent à trasher le glamour potentiel et nous prouvent que tout glamour peut se trasher d’un rien.

Il peut y avoir des moments où on les trouve légitiment appétissantes mais le plus souvent on ne peut que ressentir du dégoût ainsi qu’elles l’ont souhaité. Elle téléguident de très près nos pensées en nous infligeant essentiellement le sentiment du gâchis.

Pourquoi ?
Je ne le sais pas.
Peut-être parce qu’elles veulent qu’on ressente ce qu’elles ressentent.


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