Cette distinction est en réalité plus fragile qu’il n’est parait. L’hygiène analyse en effet des risques instantanés (par exemple d’intoxication micro-biologique) alors que certains aspects considérés habituellement comme relevant de la qualité peuvent représenter en réalité des risques bien supérieurs du point de vue de la santé publique. Exemple : nourritures à haute densité calorique. Plus généralement les politiques publiques auront bel et bien à se préoccuper de qualité, qu’il s’agisse de qualité environnementale (exemple circuits de production et consommation courts), sociale (exemple rémunération des producteurs) ou de qualité alimentaire.
Ceci dit, merci d’avoir attiré l’attention sur des nouveaux mécanismes réglementaires et techniques dont il est utile que chacun les discute.
Bien cordialement.