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Fab-france-inter 11 juillet 2013 07:00

Bonjour CN46400,


Oui, la finitude des ressources est UN élément du problème. Et vu que pour le moment on n’a toujours pas de remplaçants (!) pour ces ressources, le problème est amplifié par l’augmentation du nombre de participants et le réveil en cours ou imminent des véritables propriétaires de ces ressources : il semble qu’arrive le moment où les « rapports sociaux qui président à leur exploitation »seront décidés par les personnes concernées et non plus par les impérialistes (nous). C’est tout l’enjeu des printemps du Monde : un seul qui irait jusqu’au bout de la citoyenneté qui l’a fait naître suffirait à donner l’exemple...d’où l’attention toute particulière de l’« Occident »...

« c’est une crise classique de surproduction par rapport à la demande solvable, mais il faut convenir que même si la solvabilité augmentait sérieusement, du fait du développement atteint par les forces productives occidentales, les surcroit de consommation ne feraient pas reculer le chômage suffisamment pour sortir réellement de l’état de crise » :

- classique pas sûr : le capitalisme atteint toutes ses limites en même temps.

- le « développement atteint par les forces productives occidentales » montre bien que le seul objectif de la lutte contre le chômage est de maintenir les gens occupés (au moins pendant ce temps-là ils ne font pas de conneries, « Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. »).

- la seule manière de faire reculer le chômage, dans les conditions actuelles et à venir décrites plus haut, est de répartir ce travail et donc de diminuer le temps de travail (Pierre Larrouturou parle de 4 jours par semaine*, ce qui me semble aujourd’hui encore trop). Pas pour produire plus bien sûr - on a déjà expérimenté l’obsolescence programmée pour pérenniser les emplois, mais on a vu et vécu la stupidité et les dégâts de ce principe, et les conditions actuelles ne le permettent de toute façon plus -, mais pour aller vers d’autres activités, vers « un accroissement considérable du périmètre des activités non capitalistes ». Et effectivement, « c’est pas sur le PS actuel qu’il faut compter pour enclencher une telle politique », lui qui a créé un ministère du redressement productif ! La droite et la gauche partagent la même idéologie : production/consommation/croissance. Il y a donc un espace à inventer - c’est une crise de civilisation** - pour en finir avec cette idée que nous n’avons le choix qu’entre capitalisme et socialisme.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Semaine_de_quatre_jours#Les_propositions_originales_de_Pierre_Larrouturou

** « Ce n’est pas une crise économique, c’est beaucoup plus : la façon de vivre les uns avec les autres est remise en question. Il suffit, par exemple, de s’interroger sur le concept de valeur, à la base du raisonnement de tous les économistes, dont on s’aperçoit qu’il n’est même pas définissable. Cette mutation peut provoquer un détricotage de l’essentiel de notre société. Des concepts comme celui de propriété devront non pas disparaître, mais être radicalement repensés. » (Albert Jacquard, entretien avec Valérie Trierweiler, http://www.parismatch.com/Actu/Environnement-et-sciences/Albert-Jacquard-Notre-monde-court-a-la-catastrophe-138229 et http://www.parismatch.com/Actu/Environnement-et-sciences/Albert-Jacquard-Notre-monde-court-a-la-catastrophe-138231 )



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