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Jean-François (---.---.70.120) 5 novembre 2006 23:05

On Imagine un instant Mendes sans son entrave molletiste, on rêve à ce qu’aurait été le destin d’un Rocard sans la vindicte mitterrandienne. L’utopie centriste à laquelle la France n’a jamais cru crève aujourd’hui le voile poussiereux de l’alternance droite-gauche : Bayrou incarne une chance historique de réformes par la concorde et non par le jeu stérile des affrontements partisans (affrontements auxquels beaucoup de Français ne croient plus depuis belle lurette).

Entre d’un côté les scléroses idéologiques des socialistes et leurs dérives clientélistes et de l’autre côté la mégalomanie dangereuse du candidat Sarko et son manque de discernement sur les dangers de l’ultra-libéralisme, émerge cet homme, sincère, courageux et déterminé. Et l’on croit avec lui à une France enfin réconciliée avec elle-même tant dans la restauration de son autorité, que dans sa volonté de donner à chacun sa chance, soucieuse du pacte républicain mais consciente des changements essentiels à opérer pour les défis présents et à venir.

On entend dire sur Bayrou qu’il ne peut pas gagner ces élections faute de parti. C’est peut-être faire un peu vite le deuil des citoyens de ce pays et de leur capacité à reconnaître l’homme providentiel quand il se présente...

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