1) « On souhaiterait que le rôle de l’homme politique qui représente le peuple soit d’abord de connaître ce que le peuple veut. »
2) « Il semble inadmissible qu’il ne le sache pas... »
3) « Mais prend-il toujours cette peine ? »
1) Comment un homme peut-il en représenter 66 Millions ?
De même que « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. » (Henri Queuille) ... cette « représentation » n’engage
- d’une part que les Français qui l’ont cautionnée par leur vote (quel qu’il soit)
- d’autre part les étrangers (individus ou eux-mêmes « Représentant d’un peuple », amis ou ennemis, partenaires ou pas) qui y croient ou ont intérêt à faire semblant d’y croire ...
Dès lors que le « représentant » d’un peuple considère que « L’Etat c’est moi » ... il est clair qu’il n’a plus à se préoccuper de ce que veut le peuple. Le processus de légitimation a sacralisé sa petite personne : le seul défi qu’il lui reste a relever est de tirer parti de cette sacralisation temporaire ... pour la renouveler !
2) Qu’il le sache ou pas n’est alors pour lui plus qu’accessoire : tout dépend de la stratégie qu’il adoptera pour prolonger la durée de validité de sa légitimation ( Si jamais la sacralisation n’est pas pertinente, un défaut de vertu allant jusqu’à la fraude, ou pire, n’est pas à exclure )
3) L’élu n’est pas le seul à devoir prendre peine : c’est au peuple de prendre la peine de faire entendre ses doléances ! ...