Les guerres en Libye et en Syrie montrent que des rebelles (ou
résistants), divisés, désunis et même ennemis, peuvent combattre
un pouvoir en place, et le tenir s’ils sont fournis en armement par
l’étranger ; et même le vaincre s’ils ont un appui militaire
étranger.
En 44, les diverses factions de résistances avaient été
unifiées grâce à l’action de Jean-Moulin. La résistance française,
bien armée par les alliés, aurait sans doute pu permettre aux
divisions Leclerc et alliées de débarquer plus rapidement et de chasser les
allemands (avec moins de victimes collatérales)...
Au moins, aurait-elle pu détruire les cibles des bombardiers
alliés qui déversaient leurs chapelets de bombes en altitude
manquant une fois sur deux l’objectif, mais faisant à chaque fois des
centaines de morts civiles en s’éparpillant tout autour.