@redrock : « Dans le monde réel, la guerre est tout, sauf rationnelle, mon cher ami. »

Visiblement, vous n’avez pas bien compris ma question.
Ce que je désigne comme étant irrationnel, c’est toutes les formes de raisonnement qui amènent des personnes à penser qu’une guerre mondiale nucléaire est sur le point de se produire.

La question est : pourquoi les zélites mondiales (industriels+financiers+politiques, tous pays confondus car ils se fichent des nations, vous le savez aussi bien que moi) qui forment un groupe compact (première définition du mot complot) et qui possèdent déjà tout, voudraient-elles tout détruire dans une guerre mondiale nucléaire ?

Vous savez tous très bien qu’ils sont tous copains comme cochon, mais vous n’en tirez pas les conclusions logiques, puisque vous continuez à raisonner comme s’il y avait des « équipes » chez ces gens-là.

Vous n’avez pas encore compris ? La pseudo gueguerre entre américains et russes, c’est du théâtre. Ils se détestent pas vraiment, puisqu’ils sont dans la même équipe. Vous voyez des guerres, ils voient un jeu, nous sommes les pions, mais on ne peut faire avancer les pions que selon les règles (nos petites peurs). Ils nous font le coup du gentil et du méchant, parce que c’est ce qui nous fait marcher (courir même !)

Si les règles qui font avancer les pions changent (i.e. si nous commençons à rester stoïques face à leurs menaces bidons au lieu de les relayer et de les amplifier), alors les élites changeront de musique aussi.

Si il y a des guerres et des saletés dans le monde, c’est parce que les gens (pas tous heureusement) en réclament (ou laissent faire car ils s’en fichent). Si on réclame autre chose, on nous donnera autre chose, du moment que ça nous fait avancer.

Le conflit en Ukraine ne fait que révéler une division qui couve depuis trop longtemps dans ce pays (essayez donc de faire le même coup en Suisse pour voir !). Les zélites en profitent pour tirer leur épingle du jeu, en exploitant les faiblesses du petit peuple. Si ce dernier faisait fonctionner ses méninges, il verrait que son intérêt est soit de se réconcilier, soit de couper le pays en deux définitivement, mais en tous cas d’enterrer la hache de guerre au plus vite. Si ils ne le font pas, c’est par choix (conscient ou non), parce qu’ils n’arrivent pas à séparer leur personnalité individuelle de leur personnalité collective, et par conséquent ils ont l’impression que la mort de leur nation équivaut à leur mort personnelle. De l’Ouest ou de l’Est, les Ukrainiens ont besoin de se donner le rôle du gentil, donc il faut qu’ils s’opposent au méchant, l’autre du camp d’en face. Tant qu’ils sont dans ce mode-là, tant que rien d’autre ne les fait bouger, tant qu’ils appellent la violence de leurs voeux, les zélites leur en serviront, jusqu’à plus soif, jusqu’à l’absurde, jusqu’à l’indigestion.