@Céline Ertalif
Merci de ce très bon complément. Notamment quand vous dites ceci : « La liberté dans la famille, et dans le village, a été tellement réduite
que l’expérience de nos concitoyen(ne)s indique le sens inverse de la
subsidiarité : pour retrouver la liberté, il a fallu s’extraire de cet
enfermement, se jeter dans l’anonymat du grand nombre sous les lumières
de la ville qui permettait de retrouver un espace de jouissance avec un
contrôle social desserré. Ce désir de liberté individuelle par rapport
aux plus petites unité de regroupement humain a été un puissant facteur
de soutien à la prolétarisation. »
Une remarque à propos des décisions aux niveau mondial, je pense que le confédéralisme comme je l’avance — avec des références telles Proudhon ou Bakounine — doit intégrer une institution permettant à une communauté d’échelon territorial inférieur de communiquer directement des décisions à un échelon qui ne se situe pas forcément juste au-dessus. Comme exemple on peut s’en remettre — même si cela concerne un petit pays — à l’Initiative populaire fédérale en Suisse, où 100 000 habitants sur 8 millions peuvent imposer un référendum sur une modification de la Constitution fédérale.