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eric 2 octobre 2015 15:11

Pleurons un brin...

Les gueux, entre autre, étymologiquement ce sont les cuisiniers (authentique), puis un ramassis de noble néerlandais protestant contre la répression espagnole contre les protestants

Aujourd’hui, le Larousse nous dit

  • Personne qui vit dans la misère, qui est réduite à la mendicité.
  • Être méprisable ; coquin.

Mais on a également Étymol. et Hist. A. Subst. masc. 1. mil. xves. « compagnon, coquin » (Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 46098 : un rouge gueux) ; 2. a) 1458 « personne qui vit d’aumônes, et réduite à mendier pour vivre » (A. Greban, Le Mystère de la Passion, éd. O. Jodogne, 7488) ; b) 1545 « personne pauvre » (Le Mirouer des enfans ingratz ds Esn.) ; c) 1654 « personne qui n’a pas de quoi vivre selon son état, ses désirs » (Guez de Balzac, De la Gloire ds Littré) ; 3. mil. xves. terme de dédain « être vil » (Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 17677) ; 4. 1830 « pot de terre servant de chaufferette » (Balzac, Œuvres div., t. 2, p. 187). B. Subst. fém. 1. a) ca 1454 la gueue « femme de mauvaise vie » (Philippe Bouton, Les Gouges, 69 ds Romania t. 47, p. 172) ; b) 1808 courir la gueuse (Hautel) ; 2. a) 1669 « sorte de dentelle » (Widerhold Fr.-all.) ; b) 1723 « petite étoffe qui se fabrique en Flandre » (Savary) ; c) 1851 « pot de terre servant de chaufferette » (Land.). C. Adj. 1. ca 1615 « vil, ignoble, méprisable » (Hardy, La Belle Égyptienne ds Théâtre, éd. Stengel, t. 5, p. 969 : cette gueuse de vie) ; 2. a) av. 1648 « qui n’a pas de quoi vivre selon son état » (Voiture ds Trév. 1704) ; b) 1654 « pauvre » (Cyrano de Bergerac, Lettres Diverses, p. 49 ds Œuvres diverses, éd. F. Lachèvre, p. 49 : gueux comme des Diogènes). Prob. empr. au m. néerl. guit « coquin, fripon », qui donne régulièrement gueu en fr. (cf. m. fr. gueu, gueue, gueuesse et gueuer ds FEW t. 16, pp. 98a-99a). Le fém. gueuse a été refait sur le masc. gueu(x) d’apr. le modèle des mots en -eux, -euse*. Les sens B 2 viennent de ce que ceux qui gén. font usage de ces objets ou tissus sont des personnes de misérable condition (des gueux). Le nom de gueuse fut donné par les femmes aux misérables garnitures en dentelle, à la suite de l’édit de Richelieu (1644) contre les passements (cf. J. Quicherat, Hist. du cost. en France, Paris, 1875, p. 502).

Citations « Charle Henry aussi est un gueux mais c’est un mari sympa » ( Les Visiteurs I)

Bref, si on remonte un peu en arrière, l’auteur (e) se sent comme une femme de mauvaise vie, compagnonne cuisinière, réduite à la mendicité, indignée parce que Richelieu à demandé de faire des économies sur les franfreluches. On devine que certains aspects doivent être plus proche de la réalité que d’autres.

Qu’est ce que les syriens ou les occidentaux « génériques » ont à voir avec ces états d’âme ? C’est une excellente question et je me remercie de l’avoir posée.

Un truc marrant, à lire ce texte, on se rend compte que les syriens n’auraient jamais été aussi heureux, en liberté et en paix que du temps du mandat français...Sans parler des facilités de déplacement à l’époque. UN pouvoir fort qui conduisait des peuples divers à vivre ensemble ?

Cet article serait-il un éloge indirect ou inconscient de la colonisation ? Peut être...PAs sur que cela soit conscient...


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