Pour prendre conscience d’une certaine légèreté
« politico-philosophique » de Glucksmann, laquelle entraîna ses dérives
ultérieures, je crois qu’il faut lire Les Piètres penseurs de Dominique
Lecourt (éd. Flammarion, 1999), et Les Maîtres censeurs d’Elisabeth
Lévy (éd. JC Lattès, 2002).
Pour les mêmes raisons il faut lire aussi Contre la nouvelle philosophie de
François Aubral et Xavier Delcourt (éd. Gallimard, 1977).
Mais, parce que l’odieux argument qu’on opposait à Glucskmann, selon
lequel "dénoncer le Goulag c’est faire le
jeu de la Droite" est toujours en vigueur, sous des formes diversement
actualisées, au sein de la fausse Gauche (toutes tendances confondues), il faut
toujours lire et faire lire les deux ouvrages majeurs de Glucskmann :
Les Maîtres penseurs (éd. Grasset,
1977) et
La cuisinère et le mangeur d’hommes, essai sur l’État, le marxisme et les camps de concentration (éd. Le
Seuil 1975)