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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 9 novembre 2016 19:07

@alinea

Bonsoir Alinéa,

 je suis étonnée que l’on ai moinssé votre commentaire en forme de questionnement sur le réel pouvoir d’un Président des Etats-Unis.

 J’ai oublié ce petit détail, le Congrès et le Président sont tout de même soumis à la surveillance de la Cour Suprême (en cas d’outrepassement des droits régaliens) comme pour Truman en 1952, qui voulait mettre sous tutelle du Gouvernement, les acieries.

Il existe aux States une expression : « Il passera le buck », en cas de dédouannement de ses responsabilités, car la consitution américaine le rendra responsable devant la Nation, de la prospérité du pays.

Je crois que Trump que ne pense ni bête, ni ignorant des règles constitutionnelles de son pays, est tout à conscient de son omnipotence à venir sur les institutions américaines.

J’ai entendu à la radio, cet après midi cette réflexion un peu légère par un « animateur », de toutes façons, il ne pourra rien faire car il sera surveillé étroitement et freiné par les membres de son parti, les Républicains. Mais l’ignorance de ces "journaleux-animateur-amateurs, d’ailleurs- est crasse. Dès qu’un Président de la République accède au bureau ovale, il est automatiquement désigné chef de son parti, le parti qui l’a choisi et aidé à accéder au poste suprême.

Il est vrai que vu de France, tout ça est un peu singulier.

Moralité de l’histoire : si un personnage comme Trump haut en couleurs, et fort d’une personnalité atypique, veut réellement redresser son pays, il en aura toutes les possibilités et beaucoup de marge de pouvoir et d’action. Qui vivra verra.

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