@Aristide
L’union soviétique
n’a jamais ne s’est jamais prétendue une fédération d’états
communistes au sens marxiste du terme (« à chacun selon ses
besoins ») mais socialistes, c’est-à-dire que le fruit du travail
devait revenir aux travailleurs et non au propriétaire de capitaux
(issus la plupart du temps de l’héritage).
En fait, devant la
détermination de ses ennemis : le RU de Churchill, la France, les
E-U, le Japon, la Pologne etc. (excusez du peu !), l’urgence de
posséder une industrie lourde productrice d’armement (canons et
chars) pour faire face à une agression, inévitable après l’échec
des armées blanches, ont conduit les dirigeants en premier lieu Staline, à une
étatisation du pays avec une discipline quasiment militaire d’état de guerre permanent.
L’agression a bien eu lieu en 1941. Cette politique a
donc payé durant la Seconde guerre mondiale puisqu’elle a vaincu la
première puissance industrielle d’Europe.
En maintenant une
pression très hostile autour de l’URSS, ses ennemis savaient ce
qu’ils faisaient : ils la contraignaient à des dépenses d’armement
considérables, l’obligeant à remettre partiellement à plus tard
une production industrielle plus en faveur du confort des citoyens.
Krouchtchev avait
compris cette stratégie des ennemis de Guerre froide et subtilement
commencé une campagne de séduction auprès des peuples soumis au capitalisme et intoxiqués de propagande en se
rendant chez eux, tout sourire.
Malheureusement pour
lui, les adhérents du parti communiste de l’URSS étaient maintenant
massivement des hypocrites formant une caste de privilégiés et ils
ont fomenté la destitution de Monsieur K. pour mettre à leur place
la catastrophe Brejnev afin de conserver leur statut « d’élite ».
C’était le fin de
la « détente » et la possibilité pour les merdias
occidentaux de ternir de nouveau facilement l’image de l’URSS et donc
les idéaux d’une société plus équitable et solidaire.