@Michel DROUET
En effet : l’idée qu’il faut pouvoir licencier aisément pour embaucher plus encore, car c’est de cela qu’il s’agit, relève clairement de la théorie du ruissellement. C’est une idée perverse.
Le droit du travail, les garanties accordées aux salariés résultent d’un long processus respectant un deal entre patronat et salariat : accumulation du capital d’un coté en échange de droits sociaux gravés dans le marbre de l’autre.
La destruction unilatérale du Droit du travail est un casus belli dans la guerre des classes auquel la seule réponse équivalente, logique et juste serait une « remise à plat des compteurs », j’entends par là la redistribution des capitaux, autrement dit la saisie et la nationalisation des biens des capitalistes.
Toute diminution des garanties accordées aux travailleurs devrait s’accompagner d’un sacrifice équivalent de la part du patronat en faveur de la collectivité : au lieu de cela, Macron fait l’inverse, il fait des cadeaux au MEDEF !!!
« Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi, la société n’est qu’un rêve de prédateur. » (Daniel Pennac)
Macron est en passe de réaliser le rêve des prédateurs.