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Decouz 5 janvier 2018 10:01

Les animaux voient les choses différemment, voient certaines choses que nous ne voyons pas pour certains, perçoivent tactilement d’autres choses pour d’autres etc

Ils ont, selon moi, une approche directe, analogue à celle des anges pour les traditions spirituelles ; les anges ne pensent pas, mais ont une science directe, en contrepartie, comme les animaux, cette connaissance, et cette puissance d’action, est limitée à un domaine spécialisé dans lequel ils ont une supériorité , et ils n’ont pas cette capacité humaine de raisonner.
Du point de vue des sciences profanes et analytiques on s’est demandé si les animaux avaient une capacité cognitive qui pourrait approcher celle de l’homme mais aussi si ils avaient ce recul propre à la pensée humaine, la possibilité de se regarder penser, la possibilité de douter, d’avoir une méta connaissance.
Or si on sait que certains animaux font preuve d’ingéniosité pour résoudre des problèmes plus ou moins complexes, déjà rares sont ceux qui se reconnaissent dans une glace, et sur le plan de la méta connaissance, la possibilité d’exprimer un doute par dans certaines situations où ils échouent (avec un bouton spécial par exemple), rien n’a pu être prouvé, et à un certain niveau d’anticipation, de projection sur les intentions de l’autre, l’animal ne suit plus, de même la capacité artistique d’imaginer librement des possibilités sans finalité pratique.
Il y a un lien dans la pensée spirituelle, affaibli dans la pensée magique, entre anges, animaux et peuples, ce sont des entités qui communiquent avec le divin, entre elles et avec le monde en général, chacune ayant des caractéristiques propres en matière, mais tout en étant dépourvue de la conscience centrale propre à l’homme, l’homme ayant à la fois la possibilité d’une connaissance directe grâce à certaines méthodes, ou par un don, du moins certains hommes, et la possibilité de la réflexion analytique, cette dernière étant pratiquement la seule envisagée selon la science habituelle.
Cette conscience centrale n’a dans cette optique rien d’une supériorité fictive ou égotique, d’un fantasme de domination à la manière moderne, puisque l’homme n’a ce pouvoir que par délégation divine.
L’homme moderne rejette cette approche, et ne reconnait que la raison humaine comme guide, la connaissance globale et intuitive il ne la reconnait pas, la raison qu’il place au plus haut se serait développée toute seule par émergence évolutive.

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