A toute action, il y a réaction !

Ne s’intéresser qu’au chiffres pour justifier de l’utilité ou non d’un mouvement social, c’est observer ce mouvement par le petit bout de la lorgnette. On ne voit pas l’ensemble.

Lorsqu’une chaine de télévision déprogrammer une émission, elle le faisait parce qu’elle avait reçu 14 lettres de mécontentement, car derrière ces 14 lettres, se cachait un nombre plus important de spectateurs mécontents. Dès le début, ce mouvement a reçu un avis favorable de plus de 60% des français et malgré qu’ils soient peu nombreux sur les ronds points qu’ils (au passage) ne bloquait pas, beaucoup installaient leur gilet jaune sur le pare brise et plus encore saluaient ce mouvement. C’est pour cela que ce mouvement a été considéré comme un mouvement revendicatif important car soutenu.

Ce mouvement est né en réponse à la façon de gouverner du président : autocratique, violent et sans concession. C’est la réaction de l’action gouvernementale. S’il est brutal c’est une réponse à une gouvernace brutal faite de petites phrses insultantes et toujours dirigées vers la même catégorie de population : « ceux qui ne sont rien »

A vos chiffres on va en donner d’autres :

93 blessés graves (infirmité, coma, pronostique vital engagé) par les tirs de flash-ball et de grenades de désencerclement.

23 journalistes hospitalisés dont un photographes qui a perdu l’usage de son oeil, parmi ces 93 blessés

Vous dites que ce mouvement représente 0.6% de la population et on en est à 8000 interpellations, 5339 gardes à vue, 815 jugement en comparution immédiate et 152 mandats de dépots

On n’a jamais connu un tel niveau de brutalité policière et d’autorité d’état pour un mouvement social. face à ce mouvement, Macron ne cédera pas un pouce, car ce n’est pas dans sa nature. Il est tellement convaincu qu’il est supérieur aux autres qu’il se prend pour dieu. Et de plus, il n’aime pas les gens. Ce qui est dramatique pour nous.

Ce mouvement et la réponse brutale qui en est faite nous prouve que ce système économico-politique est arrivé à bout de souffle. Et, avec un despote pareil au pouvoir, le pire est à venir !

Aussi tels un imbécile qui regarde le doigt, on préfère s’attarder sur les chiffres au lieu de s’inquiéter sur la crise politique et sociétale qui se prépare.