Les sanctions économiques de Donald Trump fonctionnent et étouffent
la théocratie chiite qui est proche de l’asphyxie. Tout ce que cette
dictature peut faire consiste à augmenter la gêne et les menaces qu’elle
est capable de faire peser sur Washington et ses alliés. Avec, comme
objectif, d’obliger les Etats-Unis à s’asseoir à la table de
négociations dans les circonstances les moins défavorables pour elle.
Mais, ce faisant, elle risque de dépasser les deux lignes rouges fixées
par le Pentagone et Jérusalem : la reprise de son projet de bombe
atomique et le dérèglement du commerce international.
Téhéran
joue avec le feu, mais l’Amérique doit résister aux provocations et ne
pas se laisser divertir de ses seuls objectifs en Iran : détruire les
infrastructures nucléaires et tout ce qui touche aux missiles
balistiques, renvoyer les Pasdaran de Syrie et d’Irak chez eux, anéantir
les concentrations d’unités d’élite du régime, et obtenir la cessation
du soutien apporté par les ayatollahs au terrorisme international.
Ce,
uniquement grâce à des frappes ciblées de quelques jours, suivies par
des frappes d’entretien. Sans se laisser entraîner, tant que la menace
reste tolérable, dans un conflit territorial ou maritime classique.
L’idéal, pour Donald Trump serait d’éviter tout conflit et de laisser
les sanctions anéantir le régime sans aucune intervention militaire.
Simplement en attendant qu’elles finissent de faire leur effet et en
déployant ses forces afin de dissuader la junte théocratique de faire
des bêtises et de ne lui laisser alternative.