• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


njama njama 23 novembre 2019 23:41

Comme nous l’écrit Marc Girard ancien expert judiciaire et spécialiste en sciences du médicament, pharmacologie et pharmaco-épidémiologie :

Or, il est patent que, comme pathologie, le cancer du col de l’utérus est loin de correspondre à une urgence de santé publique. Pour s’en tenir à un critère « dur » [24], la mortalité n’a cessé de décroître au cours des années, ce progrès étant généralement rapporté à un meilleur dépistage. Les derniers chiffres de la Haute Autorité de Santé (HAS) font état, en 2011, de 998 décès pour la France et il est admis que celle-ci concerne essentiellement des femmes d’un milieu socio-économique défavorisé, qui passent justement au travers des mailles du dépistage.

[...] comme avec d’autres infections faisant l’objet d’une médiatisation indistincte en vue d’une vaccination massive, voire « universelle » (ça ne vous rappelle rien ?), les principaux facteurs de risque reconnus pour un cancer du col incluent essentiellement des comportements individuels : nombre de partenaires sexuels, tabagisme, utilisation prolongée d’une contraception hormonale orale, co-infection avec d’autres maladies sexuellement transmissibles (chlamydia, herpès). On attend avec intérêt une évaluation du risque cancéreux chez les filles qui n’adoptent pas ces comportements – qui les associent encore moins – et qui sont néanmoins visées par les campagnes (parfois : par les obligations) vaccinales échafaudées par les autorités avec le concours d’experts émargeant chez les fabricants…


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès