La vérité est que Sarko craint le débat.
Il pense être en tête et aurait tout à perdre d’une confrontation d’idée.
Sa tactique : gesticuler, faire des nuages de fumée, dénoncer un pseudo deni de démocratie, faire la victime, bref parler beaucoup mais dire peu.
Pendant ce temps - et c’est ce qui terrorise le père Sarko - les choses avancent pas mal de l’autre coté. Celà discute, celà travaille, on se concentre sur les points de convergence entre le programme de Ségo et celui de Bayrou qui, rappellons-le - ont fait à eux-deux presque 45% des voix.
Oui, j’ai bien dit 45 %, presque un electeur sur deux. Alors qu’on ne me dise pas que chercher à trouver un compromis pour satisfaire 45% des électeur, est un acte anti-démocratique.
Et surtout, ce qui fait trembler Sarko, c’est que Ségo remonte dans les sondages.