Il ne faut pas confondre la pensée de Brzezinski et celle des néoconservateurs. Il est l’avocat du leadership, alors qu’eux sont les avocats de la domination hégémonique. Ils ont repris à leur compte son analyse froide et analytique dans le « grand échiquier » (contrôle de l’Eurasie en particulier) mais ce n’est pas pour autant qu’on peut lui imputer leurs délires autoritaires et la doctrine de la guerre préventive comme seule politique extérieure.