Merci pour cet article extrêmement bien documenté et les dialectiques qu’il présente.
Pour moi, l’essentiel reste dans la faculté (je ne dis pas le droit, terme juridique sujet à discussions infinies, comme dans l’article) de décider par soi-même des fonctions de son corps. Qu’en est-il des hommes ou des femmes qui se font stériliser ? Ils/elles suppriment une vie à venir ? L’humain interfère avec le vivant souvent sans discernement. Dans les sociétés il appartient à chacun de décider, de choisir d’interférer avec le vivant ou non. Responsabilité immense, discussions sans fin et il appartient à chacun (et à lui seul) de décider, dans les tourments de « l’être soufrant et pâtissant » comme le rappelle Kirkegaard.
Pou le social, je finirai par une pirouette en renvoyant à la fable Le meunier, son fils et l’âne.