Bah...
Nous allons devenir les supplétifs zélés de l’administration Bush au moment même où celle-ci est contestée par 70% des américains et qu’elle s’apprête à passer la main. Et, du coup, nous foutre le reste du Monde à dos.
Sarkozy est un atlantiste qui tente de faire opérer à la diplomatie française une rupture avec la politique étrangère française de ces 40 dernières années.
Sous la pression de Washington il a changé d’avis sur la « question Turque » au point même qu’il vient de confier d’ailleurs à son Ministre Jouyet, la mission d’évacuer l’engagement de Chirac (inscrit maintenant dans la Constitution) de procéder à un référendum pour l’adhésion de la Turquie à l’UE.
Il a osé même faire l’éloge de notre soumission et de notre dépendance à l’Otan et a brandit la menace d’un bombardement de l’Irak...
Ce n’est plus de la rupture, c’est de la posture, et pour notre pays, une imposture.