Bon, la recette est simple, je picole, je me drogue, je cogne comme un taré et je laisse ma compagne mourir à mes pieds. Je risque de faire 4 ans de prison dans le quartier VIP, on me soignera, je pourrai faire des études, bref cela ne vaut vraiment pas le coup de s’en priver.
Désormais donc il devient difficile de demander à tout un chacun de rester dans une habitude sociale et respectueuse des regles de vie des autres puisque le plus horrible, le plus crapuleux coute 4 ans, voler, violer, tabasser sans tuer, faire péter des bombinettes sans tuer, cela ne coute rien ou presque, escroquer les personnes agées, monter des arnaques en tout genre, pourquoi pas ? un petit incendie, vraiment vous avez envie ?
Je crois pour ma part que l’état dans lequel une personne s’est mise d’elle même avant de passer à l’acte n’est pas une circonstance atténuante, je crois que la douleur de la victime sera toujours plus forte et aura toujours plus d’importance que celle souvent bien publicitaire de l’auteur et de sa prise de conscience tardive et de bon aloi balancée lors du jugement avec pour objectif exclusif d’obtenir une petite ristourne. Enfin il n’existe pas de prisonnier exemplaire mais seulement un individu qui a effectué normalement sa peine.