Nos beaux parleurs ne comprennent pas la mécanique mais ils ont des experts pour leur dire ce qu’il est possible de faire.
Reprenons la théorie des choix publics. Les experts arrivent avec de gros dossiers pleins de chiffres et des propositions qui peuvent se ranger dans deux catégories : augmenter ou réduire les déficits. Le politique réflechit et se demande : quelles conséquences auront mes choix sur l’opinion ?
Si j’augmente les déficits, l’opinion ne cherchant pas à comprendre pas les enjeux derrière les indicateurs économiques qui ne font l’objet d’aucun développement dans les médias, c’est sans conséquence : indifférence.
Par contre, si je cherche à réduire les déficits, je risque de devoir affronter les syndicats : impopularité.
Que fait le politique ?