• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Cosmic Dancer Cosmic Dancer 28 août 2008 11:19

 @ Averroès

Tout d’abord, merci pour votre correction, c’est devenu une denrée assez rare ici.

Sur votre commentaire :

"C’est je crois le Général de Gaule qui le premier avait institutionnalisé la conférence de presse."

Je ne parlais pas de conférence de presse (sorte de cours magistral où une personnalité s’exprime devant un parterre de journalistes qui, ensuite, sont invités à poser leurs questions), mais de conférence de rédaction (réunions quotidiennes ou hebdomadaires où les journalistes d’une rédaction précise s’entretiennent, avec leurs responsables hiérarchiques, sur les sujets à traiter, les reportages à effectuer, soumettent leurs propositions, etc.).

"S’agissant d’un correspondant dans un pays étranger ou dans une région, il parait juste que l’invitation soit adressée naturellement à celui qui peut porter le message à son destinataire."
Ce n’est pas un journaliste qu’on invite en nom propre, même si certains d’entre eux, plus spécialisés que d’autres, sont logiquement amenés à effectuer certains reportages. Un journal, à partir d’une information, décidera ou non d’envoyer un journaliste, et lequel.

"Pour Bachar El Asad, qui venait en France à l’invitation de Sarko, je trouve normal que ce soit RFI qui fasse l’interview."
RFI n’est pas le seul média en France à traiter des questions du Moyen-Orient. Ou alors on ne vit pas dans le même pays et on n’a pas la même idée de la pluralité de la presse ?

"Et RFI Moyen Orient c’est bien Labévière qui en était le représentant."

Il serait regrettable de penser que M. Labévière est l’unique journaliste français apte à traiter ces questions. Cela dit, c’est bien ce qu’a dû penser le dictateur syrien, apparemment.

"Inutile de lui chercher des poux de ce coté de la tête, s’il eut fallu nommer des correspondants hostiles aux régimes en place, il n’y a aucune chance que ça fonctionne."

Là je vous rejoins complètement. Les dictateurs engeôlant leurs opposants politiques s’accommodent mal de la présence de journalistes qui ne sont pas acquis à leur cause.

"Moralité, un journaliste ça doit avoir des opinions, ça doit les afficher et ça doit faire son boulot le plus naturellement du monde, c’est à dire en toute objectivité et en toute liberté."

Ici aussi, je suis bien d’accord. C’est précisément pourquoi la direction de RFI n’a pas souhaité que des techniciens accompagnent l’invité de Bachar al-Assad, lequel est parti quand même. Or comme vous le faites remarquer à juste titre, objectivité et liberté de presse s’accommodent mal des choix uniques d’un dictateur. Ce pourquoi, peut-être, la Société des journalistes de RFI, qu’on n’a jamais trop vu soutenir sa direction, ne semble pas prendre la défense de M. Labévière.

Des lois et règles régissent la profession. M. Labévière ira peut-être devant les Prudhommes, et c’est son droit le plus strict.

"Combien sont- ils dans ce cas dans les médias Français ou autres ?"

Assez nombreux. Il n’est que de lire Le Monde diplomatique ou Libération, voire Le Nouvel Obs. Sur la question du M.O., les journaux de gauche affichent depuis toujours une position pro-arabe très claire. Les journaux de droite, plus pro-israélienne. C’est dans la logique même que vous évoquiez un peu plus haut et tout lecteur est censé connaître son journal.

"Quant au délit d’initié évident en Christine Kouchner et Bernard Ockrent, il fallait y penser plus tôt, lors de l’élection présidentielle ! Le mal est fait , il faut l’assumer et attendre la prochaine victime."

Pardon, je n’ai pas voté Sarkozy.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès