Premièrement, non, je n’ai pas peur du ridicule, mais de l’erreur. Deuxièmement, vous confondez influence, envergure et apport théorique. Troisièmement, ce que vous citez comme preuve de son influence est justement ce que je considère comme des erreurs majeures. Et le retour de Keynes, c’est comme le retour de Marx, si on y revient, ce sera pour se diriger direct vers l’implosion. Et là dessus, j’ai un sentiment ambivalent : je serai ravi de voir la fin du capitalisme de connivence, de l’étatisme, mais je préfèrerais une transition en douceur, sans causer encore plus de dégâts. Alors, oui, ça me gêne.