Je trouve le qualificatif d’évangélisme inapproprié car lié aux religions. Il s’agit de militantisme (en faveur de l’Eo) et cela n’a rien de crititicable. Sinon, tout devient évangélisme, l’action politique, humanitaire, écologique, un édito dans un journal, la distribution de tracts, etc.
Les militants proposent leurs arguments, et le contradicteur dispose.
C’est l’absence de militants convaincus des qualités de l’espéranto qui ferait fortement douter de son intérêt.
Quant au multilinguisme, il me fait irrésistiblement penser à l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours... Ce n’est qu’une hypothèse, extrapolée à partir d’un cercle restreint de polyglottes dont le métier les fait pratiquer quotidiennement (Assemblée européenne, journalistes, politiques, traducteurs, artistes voyageant, famille bilingues, etc.) mais inapplicable à la majorité, de même qu’à l’enseignement scolaire. Des précisions, svp : quelles langues, combien, à quel niveau... On compare une théorie (le multilinguisme) avec une solution qui a fait ses preuves (par exemple la possibilité de lire un site fait par un chinois en espéranto après seulement un an d’étude tranquille).