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En réponse à :


alinéa 31 janvier 2009 16:01

Je rebondis sur le titre que je trouve fort bien choisi, car il a le mérite de mettre en lumière un tournant radical dans le discours sur la politique "anti-terroriste" (dans le cas qui vous/nous intéresse ici, on pourrait facilement remplacer ce terme par "anti-opposants politique" ...)

Je cite le site web de unita naziunale, mais vous pourrez trouver cette information ailleurs, certainement ... si les robots nettoyeurs ont négligé de nettoyer derrière un autre coin de porte :

"[...]Dans son Histoire, la France, celles des Rois comme celle des Républiques, a toujours reconnu aux gens qui s’étaient battu pour leurs idées, et qui étaient incarcérés, un statut spécial, différent de celui des détenus de droit commun. Or, de 1981 à 2009, avec la suppression de la cour de sûreté de l’Etat, la France ne reconnaissait plus de statut spécial pour les personnes qui s’étaient battues pour des idées. Le discours officiel était : il n’y a de problème politique, juste un problème de maintien de l’ordre, et donc il ne peut pas y avoir de prisonniers politiques. Conséquences, il n’y a que des détenus de droit commun et des terroristes[...]" (Unita Naziunale - 31/01/09)

Et surprise, c’est hier, par un écart de language bien maladroit (quoique ... avec la com’ élyséenne actuelle ...) que MAM, en visite en Corse, ré-officialise le statut de prisonnier politique :

"Interrogée sur la promesse du gouvernement de rapprocher les détenus corses, "MAM" assura : "Il faut être pragmatique. Vous avez 28 places à la prison de Borgo (près de Bastia) et 26 sont occupées..." Avant de préciser : "En plus, sur les 26, huit sont des prisonniers politiques."
(le monde - 31/01/09)

Etonnant ... non ? smiley


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