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vivi vivi 25 mars 2009 12:23

A la lecture de votre article, Roseau, j’ai encore envie d’y croire. Je me dis en effet que même si les juges essaient d’occulter tous les éléments à décharges, à un moment donné, ça tombe sous le sens et que ça serait aussi pour eux une lourde responsabilité que de s’obstiner à faire d’Yvan Colonna le coupable et de ce fait le condamner quand même. Je me dis qu’il va être décider quelque chose, dans cette situation "spéciale", et qu’ils vont reconnaître l’injustice avec laquelle s’est déroulé le procès. Je me dis qu’il n’est pas trop tard pour bien faire...

Par contre je voulais également profiter de votre article pour y adjoindre une reflexion, quelque chose que j’ai envie de dire (je n’ai pas réussi à publier un article, ça fait une ssemaine qu’il est en attente)
Si vous permettez que j’en parle ici je vais faire un "copié collé")

 

Au procès Colonna, il y a une femme.

Elle regarde, elle écoute.
Elle écoute le Juge Wacogne qui n’écoute pas Yvan Colonna. Elle écoute Vinolas… et Wacogne qui ne l’écoute pas.
Elle écoute le médecin légiste et l’expert en balistique qui excluent la possibilité qu’Yvan Colonna soit le tireur… et Wacogne qui ne les écoute pas.
Elle écoute les membres du commando qui innocentent tous Yvan Colonna… mais Wacogne ne les écoute pas…
Elle écoute les témoins oculaires qui eux aussi innocentent Yvan Colonna….mais Wacogne n’ écoute toujours pas… Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre…
 
Au procès Colonna, il y a une femme.
Elle est discrète, mais elle est présente.
Elle est présente lorsque le Juge annonce qu’il y aura des absents…
Elle est présente alors que le dossier des écoutes téléphoniques … a disparu.
Elle est présente lorsque excédé, Yvan Colonna quitte son propre procès, et récuse ses avocats…
 
Elle a toujours été là ; inlassablement. Elle fait front.
Discrète, mais présente. Douce, mais forte. Triste, mais Digne.
 
Et elle se bat, avec un réalisme déconcertant, consciente que le combat est inégal, 
Elle ne baisse pourtant pas les bras.
Le combat, elle, elle le livre avec le cœur et la raison. Pour la vérité. Depuis 10 ans.
Elle est digne, elle est vraie . Spontanée aussi. Aucun avocat pour lui dicter ses mots.
Elle parle avec ses tripes, et ses mots sont des hurlements contenus.
De douleur, d’impuissance face à « la machine qui veut broyer Yvan Colonna ».
Dans ses yeux, brillants d’émotion et de sincérité, on y lit la tristesse, le désespoir, mais aussi la détermination et l’espoir.
Et elle dénonce, d’une voix posée, les dérives de ce procès.
Elle énumère les contradictions de l’accusation, les injustices de la justice, les traitements infligés à l’égard d’Yvan Colonna durant ce procès.
 
Et Il y a tant à dénoncer…
 
Peut-être devrions-nous faire de même. Pour qu’un procès soit toujours équitable, pour que les notions de la justice soient toujours respectées. Pour que l’issue d’un procès ne soit jamais décidée d’avance, pour qu’un homme ne soit jamais condamné à tort.
Parce que l’erreur judiciaire est dejà intolérable, le complot judiciaire ne doit jamais être accepté.
 
Il y avait une femme au procès Colonna.. Elle a quitté ce procès.
En même temps que son frère, Yvan.
 L’entendre s’exprimer, et voir dans ses yeux tout cet d’amour, cette émotion, cette sincérité…. et réclamer la vérité, m’ont donné envie de lui rendre hommage car son combat mérite tous les honneurs.

Courage, Christine, les masques sont tombés. Le peuple va demander des comptes. 
 

 

 


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