Cette triste affaire est révélatrice d’une des dérives de notre société, à savoir le déni systématique de la douleur que vivent les victimes pour au contraire, prendre systématiquement la défense des pires criminels.
Ce fut le cas également avec Patrick Henry lors de sa libération conditionnelle. Je me souviens que ce monstre qui avait assassiné froidement un enfant du nom de Philippe Bertrand, et qui avait échappé de peu à la guillotine, était présenté par tous les médias, comme un modèle de réinsertion. Il n’est resté que quelques mois en liberté et a fini par être réincarcéré (pour vols et trafic de drogues). Tous ceux qui défendaient et justifiaient la libération de Patrick Henry, n’évoquaient jamais la mémoire du petit Philippe Bertrand.