• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Yohan Yohan 1er juin 2009 16:42

Cuisine citoyenne 2009
Derrière les fourneaux inox d’Avox, une kyrielle de toqués font chuinter leur jus mitonné du jour dans la casserole cuivrée.
Voilà un bistrot étonnant où l’apprenti marmiton côtoie le Grand Toqué de Tourcoing, et où des Poivre-Larvés en herbe guignent leur première étoile au Michelin citoyen.
Haut lieu de la gastronomie citoyenne, l’Auberge offre des plats propres à satisfaire toutes les envies.
Cela va du menu de Gaza à Beyrouth, en passant par la pièce montée en épingle, la crème Dati-Brunie, jusqu’à la révélation de palais.
En salle, des convives soignés et connaisseurs, des occasionnels, des qui ont repéré l’Auberge en surfant sur le web, des gueulards qui prisent la cuisine épicée et même de drôles de Zozos qui viennent s’attabler à la Une pour siroter du Yquem.
Ces bruyants clampins ont un faible pour la cuisine roborative, celle qui ne se contente pas de promesses mais qui vous remplit la panse et vous flatte le duodénum pour la journée, voire pour la nuit entière.
Ces Zozos là ont une prédilection pour la tambouille des Trois Gros : Morice, Allain Jules, Villach.
Vous l’aurez compris, ces forts en gueule, lascars ripailleurs ne sont pas des pingres de la Visa-vue Mastercard.
Pour satisfaire leur insatiable appétit, une tambouille roborative leur est chaque jour servie, que d’aucuns jugeraient à la longue indigeste.
Vous l’aurez compris, c’est une cuisine pour estomacs d’estoc et de taille.
Momo, Jules et Villach sont les piliers de l’Auberge. Il faut dire que ces gars là tiennent la baraque avec une constance inébranlable. Formule midi ou menu gourmand, la carte est haute en promesses de lendemains qui sonnent le Glam, le Glas, le Glauque, l’interconicitude du point G citoyen.
Mais qu’importe, pour 10,50 euros de votre temps, vous en sortez rassasié et la tête farcie ou truffée d’histoires à vous tenir en haleine chargée.
Une cuisine qui cependant tient bien au corps et ravit l’hôte de ces lieux par son excellent rapport quantité-prix.
De temps à autre, l’Auberge s’ouvre à quelques prestigieuses Toques, comme Sandro, le limier du Paris-Nice, Monolecte et sa cuisine au ciseau, Argo, roi du quatre épices, (disparu en mer ,), et quelques spécialistes de la tambouille à l’eau électorale poissonneuse et autres Légumes verts repiqués au centre du jardin de Modem.
Le menu du jour pourra étonner, ravir ou bluffer parfois le client, mais tel est le juste prix à payer pour goûter la mitonnée citoyenne.
Un Bestouf de la semaine des chefs est proposé aux fêtards du week end.
Une cuisine certes réchauffée au micro ondes WIFI, mais qui permet aussi à nos talents surmenés de se refaire la cerise, à défaut du plein de neurones frais.
Mais je cause, je cause !!! et le client s’impatiente.
Alors, à vos fourneaux Mesdames & Messieurs et que ça saute !!!!


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès