Personnellement je considère que les
Iraniens se libèrent de la tutelle de la religion d’État. Aucun appareil d’État
ne peut installer le bien et la foi dans le cœur de l’homme par une pression
politique extérieure mais seulement l’homme lui-même par un effort personnel de
transformation intérieure. Le Coran stipule bien « pas de contrainte en religion », la démarche spirituelle doit
être libre, volontaire, personnelle, et ne peut être imposée. Les Iraniens sont en train de tourner la page
de l’instrumentalisation de l’Islam par la politique et la religion (en tant
que système de pouvoir). Le livre La
Révélation d’Arès annonce cette libération de cette manière : « Il est temps que Je libère les
nations ; dans la nuit Je
leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches, elles
ont compris, elles se sont levées, elles ont rompu les chaînes,… ». De même
le Coran prône avant tout une voie spirituelle, une ascension personnelle vers
le Bien et non une théocratie.