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Alexandre Latsa Alexandre Latsa 28 décembre 2009 18:09

Mon dieu un crime dont on ne sait même pas quels sont les motifs et vous vous emballez ..


Pourquoi vous ne nous parlez pas plutot de ce qui se passe en France ou les enfants d’immigrés font des prouesses :
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/2479350,184/Ils-sont-venus-pour-fumer-la-tete.html
Leur récit de l’enchaînement d’événements qui a conduit à la mort d’Amar est précis. « Deux filles sont venues, elles ont reçu un coup de laser dans l’œil et l’ont mal pris ». Des insultes, un doigt d’honneur, l’affaire s’emballe quand les trois garçons qui les accompagnaient sortent de leur Mégane. « Ils ont tapé un copain dans l’allée », explique un adolescent en montrant une porte d’entrée. L’échauffourée ne dure pas très longtemps, mais le calme est de courte durée. « La 306 est arrivée, c’était un autre équipage ». Cette fois-ci, l’affrontement est violent. Les jeunes de Mermoz sont une dizaine, ceux de Bron sont trois. L’un d’eux est un garçon surnommé « Le Maire », qui ne ressort pas indemne de la bagarre. Il se rendra aux urgences quelques instants plus tard. « Le Maire a tout laissé sur place, son téléphone, ses clés, ses gants et même ses baskets », indique un adolescent, qui n’imaginait pas la tournure des événements. « On pensait qu’ils allaient revenir avec d’autres copains et se battre, on les attendait devant la boulangerie », précise un autre. « Mais normalement, ça reste avec les mains ».

Ils sont une quinzaine, quand une Xantia V6 grise arrive par la rue de Narvik. « Ils ont couiné avant de venir, ils ont pris le virage en chassant, ils connaissent le quartier ». Puis la voiture ralentit en longeant la place. « Ils ont roulé au pas. Celui à l’arrière gauche était assis, il tirait avec la mitraillette. L’autre était assis sur la portière arrière droite, le calibre bien posé sur le toit, il avait une cagoule avec de la place juste pour les yeux ». C’est cet homme qui a tué Amar. Volontairement ? Les avis divergent. « Ils sont venus pour fumer la tête », dit un des jeunes gens. « C’était un mauvais viseur », estime un autre rescapé de la fusillade, qui a réussi à se mettre à l’abri dans l’épicerie voisine

Les adolescents sont marqués par ce qu’ils ont vécu. « C’était des grands, qui ont visé des jeunes et le petit Amar, il allait juste acheter du pain et des bonbons ». Tous espèrent que le meurtrier sera vite arrêté. Il faut qu’il aille en prison et qu’il paie pour ce qu’il a faite.
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