Chère Colre,
Je cite le début de mon texte, qui a été lu, relu et commenté sur mon Blog par plusieurs personnes avant d’être proposé à Agoravox.
"Nous avons été nombreux à refuser de participer à ce « débat »
organisé par le gouvernement, vu la dénomination même du Ministère
dirigé par Mr Hortefeux, et vu la politique de Sarkozy. Ce « débat »
semble en effet avoir, parmi ses objectifs, celui d’exacerber les
tensions entre diverses composantes de la nation et, en confrontant
immigration et identité nationale, de rallier des électeurs tentés par
les thèses du FN.
Mais nous sommes quelques-uns à avoir pensé également que
certaines questions soulevées, de façon explicite et implicite, par ce
prétendu « débat » devaient être posées ailleurs et dans nos termes. Car nous savons que toute question évincée ou forclose devient encore plus pernicieuse".
"Il est indéniable que Sarkozy détourne et biaise des questions, dans une stratégie qui n’est pas seulement
d’enfumage, mais, plus grave,
d’engluage.
Sarkozy dévoie des termes, des notions, des personnes, des références,
des thèmes, conduisant la gauche à s’en défier, voire à les rejeter, à
les lapider. De ce fait, la gauche entre doublement dans la glue de
Sarkozy, puisqu’elle ne pense plus
dans ses termes à elle.«
Je ne vois aucune ambiguïté dans ces propos. J’annonce clairement ce que j’ai tenté de faire. Et je ne m’occupe pas dans ce texte de l’ »être« français, défini par Maschino par la carte d’identité, mais du »se sentir français« et du »vivre en France".