Faux, ce n’est pas un problème de financements :
Puissantes, sans doute, puisque selon M. Moussa Niambélé, futur président à tiers de l’AMO, « les pistes (de financement) sont
innombrables. Je ne vais pas entrer dans les détails. Une chose est
sûre, la somme sera réunie. Nous n’avons pas de doute à ce niveau-là,
parce que notre foi repose là-dessus. Il y a des musulmans très riches
aussi, vous le savez. Le financement, nous n’en faisons pas un problème
».
« Pas un problème » selon M. Niambélé et l’AMO. Ce n’est pas
ce que laissait entendre M. Neyreneuf l’hiver dernier, ni ce qu’ont
affirmé les divers élus au fil des discussions des années précédentes
pour justifier l’investissement municipal, arguant que les musulmans de
France, population récente et défavorisée économiquement, n’avaient pas
les moyens de financer des lieux de culte.